TARC, The Aluminium Recovery Company, opte résolument pour Sennebogen

Reportage : TARC

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Il y a plus de dix ans, l’entreprise The Aluminium Recovery Company est passée d’une activité de ferrailleur à celle de transformateur de ferraille. Elle exporte désormais des flux d’aluminium de haute qualité dans toute l’Europe. Les lignes de production prévues devraient permettre de recycler davantage encore les déchets entrants.

Les trois bras verts des pelles de manutention Sennebogen surplombent le site de The Aluminium Recovery Company (TARC) dans la zone industrielle de Balen. « Si notre choix s’est d’abord porté sur Sennebogen il y a 15 ans, c’est en raison de la plateforme attenante à la cabine. Cela augmente en effet beaucoup la sécurité de l’opérateur », explique Hubert van Dalen, le chef de chantier.

Depuis lors, la plateforme est également devenue une option dans d’autres marques, mais le transformateur de ferraille est resté fidèle à Sennebogen. « C’est une machine relativement petite, mais qui possède une longue portée. Ce qui est idéal pour nous, vu l’espace limité dont nous disposons sur le site », poursuit-il. Les trois pelles ne sont que rarement déplacées et prélèvent l’aluminium des différents bunkers pour le transférer vers les différentes lignes de traitement.

Remplacement après quatre ans

Chez ce transformateur de ferraille, les pelles de manutention sont remplacées une fois qu’elles atteignent 10.000 heures de service. Un choix de l’entreprise afin de garantir la fiabilité opérationnelle. C’est ainsi qu’une nouvelle machine 830ME sera bientôt livrée. La dernière livraison, qui date de novembre, concernait une machine avec une cabine surélevée de 80 centimètres, l’une des options possibles, ce qui permet à l’opérateur d’avoir une meilleure visibilité de sa zone de travail.

Hubert van Dalen indique que le transformateur de ferraille ne lésine ni sur la qualité des pelles ni sur celle des autres machines. L’ensemble du processus de production en dépend. « Nous ne sommes pas une grande entreprise qui dispose de 20 pelles. Si l’une de nos pelles tombe en panne, la production s’arrête immédiatement. » L’importance accrue des pelles est caractéristique de l’évolution de l’entreprise qui, il y a dix ans encore, était principalement un récupérateur de ferraille.

Plus de détails de la Sennebogen 830E

Si notre choix s’est d’abord porté sur Sennebogen il y a 15 ans, c’est en raison de la plateforme attenante à la cabine. Cela augmente en effet beaucoup la sécurité de l’opérateur. Depuis lors, la plateforme est également devenue une option dans d’autres marques, mais le transformateur de ferraille est resté fidèle à Sennebogen. C’est une machine relativement petite, mais qui possède une longue portée. Ce qui est idéal pour nous, vu l’espace limité dont nous disposons sur le site.

Du négoce à la transformation

Au changement de millénaire, le PDG Michel Nelissen a pris la décision de se concentrer sur le traitement de l’aluminium plutôt que sur le négoce de ferraille. Ce qui a commencé par une seule ligne de triage s’est progressivement transformé en six lignes de traitement, le transformateur de ferraille se concentrant aujourd’hui sur trois flux d’aluminium : les canettes, l’aluminium mixte et les profilés de fenêtres. Les flux recyclés sont ensuite exportés vers des fonderies dans toute l’Europe.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les prix de l’aluminium qui ont grimpé en flèche ne représentent pas une source de profit pour TARC, et ce en raison des prix élevés de l’énergie. « Les prix élevés entraînent d’une part une baisse de la demande en aluminium et d’autre part une hausse des coûts de fonte. Les fonderies ont donc réduit leur production, ce qui signifie aussi une baisse de la demande pour nos produits », explique Hubert van Dalen. Toutefois, ce recul du marché n’empêche pas le spécialiste de l’aluminium de poursuivre son développement. Cette année, la société investit ainsi pas moins de 10 millions d’euros dans une nouvelle ligne de traitement et dans les infrastructures associées.

Aluminium durable

L’objectif n’est pas tant de croître en volume, mais de transformer davantage les flux de déchets internes en matières premières, explique le directeur du TARC. « À terme, notre objectif est de traiter tous les flux entrants. » Les prémisses de cette infrastructure sont visibles derrière le hangar, avec son impressionnante ligne de traitement de l’aluminium capable de séparer cinq fractions différentes. Un sol en béton et des murs épais forment la base de ce qui devrait devenir une nouvelle halle de production dans le courant de cette année. « Ce hangar abrite la ligne de traitement qui poursuit la transformation des résidus de broyage. Actuellement, cette fraction aboutit encore à l’incinérateur, mais nous voulons la valoriser pleinement elle aussi. »

Cet investissement de plusieurs millions d’euros témoigne de la confiance inébranlable de TARC dans l’avenir. Non seulement l’entreprise s’engage en faveur de la durabilité, notamment en installant des panneaux solaires, mais elle est en outre convaincue que l’aluminium est le métal de l’avenir. « Une fois produit, l’aluminium est recyclable à l’infini, ce qui le rend extrêmement durable », conclut Hubert van Dalen.

A propos de TARC

La responsabilité sociale des entreprises n’est pas facile, mais il est extrêmement important de pouvoir prévoir un avenir vert. Nous faisons tout notre possible pour faire notre part.

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Source et photos: Recycle Pro Magazine