Volvo est au coeur du parc de machines de Ghemko

Reportage : Ghemko

Ghemko

Les engins de terrassement de Ghemko font partie du paysage tout autour de Nieuwkerken-Waas, la base arrière de l’entreprise. Romain et Ann Van Steerteghem-Van Hove dirigent cette entreprise prospère depuis 1998. La décennie écoulée a vu l’arrivée chez Ghemko de la deuxième génération, qui lui a insufflé une nouvelle dynamique. Ces dernières années ont été marquées notamment par la création d’un propre chantier de broyage et d’un centre d’assainissement de terres.

En entamant sa formation de coiffeuse, la cogérante Ann Van Hove était loin de se douter qu’elle troquerait finalement sa paire de ciseaux pour une pelleteuse. Mais sa rencontre avec son mari Romain Van Steerteghem allait changer radicalement sa vie. Originaire d’une famille d’agriculteurs, Romain avait grandi toute son enfance parmi les machines. Très tôt, il rêvait d’avoir sa propre pelleteuse, mais c’est finalement en 1998 qu’il achetait une pelle sur roues O&K. Ann Van Hove nous raconte ces premières années : « Très rapidement, nous avons fait l’acquisition d’un premier camion et l’entreprise a commencé à grandir. Puis, comme
Romain n’avait plus assez de ses deux bras pour tout faire, je suis entrée également dans l’entreprise. Je ne me charge pas que de l’administration, puisqu’il m’arrive également d’aller donner un coup de main sur le terrain quand c’est nécessaire.

« Aux débuts, nous nous focalisions essentiellement sur les petits chantiers : allées de particuliers, aménagement de jardins et autres. Mais les travaux ont progressivement pris de l’ampleur. Romain s’intéressait en outre à l’asphaltage, ce qui a entraîné une certaine spécialisation.  Beaucoup d’ingrédients doivent être réunis pour asphalter : le mélange et la méthode de travail doivent être parfaits, sans quoi le résultat ne tiendra pas. Cette spécialisation a entraîné une plus grande diversification, car toutes les entreprises ne sont pas en mesure d’offrir ce service. C’est ainsi que nous avons aussi décroché de plus gros contrats. À l’arrivée des enfants, nous avons définitivement abandonné les petits projets pour nous recadrer exclusivement sur les gros chantiers d’aménagement. J’en veux pour exemple quelques projets typiques pour notre entreprise : nous sommes actuellement occupés à réaliser un grand projet à Nieuwkerke incluant la construction d’une maison de repos, d’une crèche et d’une bibliothèque. Un sous-sol s’étend sous le bâtiment entier et nous nous chargeons de tous les travaux de terrassement. Un autre projet est l’aménagement d’un grand terrain pour le garage Mertens. Nous réalisons également les infrastructures de lotissements, comme ce fut récemment le cas à Waasmunster. Je citerai également l’aménagement des quais à Tamise. Nous touchons donc un peu à tout ». « Mais nous refusons délibérément les tout gros chantiers de travaux d’infrastructures publics. Notamment en raison des formalités administratives nécessaires pour les adjudications publiques, mais aussi parce qu’il existe aussi de plus grandes entreprises qui se sont spécialisées dans ce type de travaux. Cela dit, il nous arrive de participer à ce type de projets, mais cela se fait alors en sous-traitance ».

Le choix de Volvo nous apparaît logique car la qualité est irréprochable. Sur les chantiers, je veux des assurances, et mes grutiers ne tarissent pas d’éloge à propos de leur fonctionnement.
— Ann Van Hove, cogérante Ghemko

Deuxième génération

Comme Ann Van Hove l’a déjà dit, l’arrivée de quatre enfants a constitué un tournant dans l’histoire de l’entreprise. Comment avez-vous adapté la structure de l’entreprise de sorte que chacun s’y retrouve ? Ann Van Hove : « C’est surtout une affaire de feeling. On sait très bien où se situent les centres d’intérêt de chacun : l’un adore la réparation électronique et mécanique, l’autre veut superviser des chantiers. Aujourd’hui, nos quatre enfants ont chacun leur domaine de prédilection et les choses se passent très bien. L’entrée des enfants dans l’entreprise, entre 2010 et 2015, s’est passée très progressivement et sans friction. Les choses sont d’ailleurs allées tout naturellement, puisque c’est là qu’ils ont grandi. Par exemple, notre fille conduisait le camion dans le hangar dès l’âge de six ans ».

Aujourd’hui, Ghemko compte 13 travailleurs enthousiastes. Il y aurait en principe suffisamment de travail pour embaucher trois personnes de plus, mas elles sont actuellement introuvables. C’est pour cette raison que l’entreprise fait appel à des sous-traitants. Le parc de machines, qui a grandi avec l’entreprise, est impressionnant aujourd’hui : Il y a là 2 asphalteuses Vogele, 4 camions, un bouteur D5 avec Total Station, GPS et laser pour les travaux de nivellement ainsi qu’une chargeuse sur pneus L120H de Volvo. En principe, l’entreprise peut excaver des fouilles jusqu’à 10.000 m³. La plupart des pelles hydrauliques sont également des Volvo, avec notamment une EC250E, une EC240C et une EC160E. La croissance de l’entreprise est encore accentuée par l’investissement dans deux nouvelles machines : un cinquième camion et une pelle Volvo ECR235E. Van Hove : « Le choix de Volvo nous apparaît logique car la qualité est irréprochable. Sur les
chantiers, je veux des assurances, et mes grutiers ne tarissent pas d’éloge à propos de leur fonctionnement. La nouvelle machine s’inscrit dans le cadre de l’évolution de l’entreprise. Investir dans de nouvelles machines permet de travailler plus rapidement. Le consensus à propos de notre choix de machine est dès lors extrêmement fort ».

Assainissement de terres

Au moment de la mise sous presse, l’entreprise mettait la dernière main à la réalisation d’une station d’assainissement des sols. Il s’agira du terme – provisoire – d’un projet en deux parties autour de la circularité. « C’est en 2016 que nous avons acheté un premier terrain pour PME supplémentaire. La circularité nous intéresse depuis assez longtemps déjà et l’achat de cette parcelle supplémentaire en 2026 nous a permis de franchir une étape supplémentaire. Depuis, nous sommes en mesure de broyer et de recycler nous-mêmes les gravats et le béton provenant de démolitions, ce qui correspond tout à fait aux directives de Copro. En 2020, un important pilier est venu s’ajouter quand nous avons pu acquérir un autre terrain encore. Cela nous a permis de concrétiser un rêve que nous poursuivions depuis longtemps : la construction de notre propre centre d’assainissement de terres. Cela nous offre l’opportunité de nettoyer les sols pollués et ainsi de
refermer la chaîne circulaire. L’actualité du moment nous montre combien c’est nécessaire ». « Dans un premier temps, nous allons surtout utiliser l’installation de nettoyage pour purifier des terres provenant de nos propres chantiers. Mais les parties externes pourront elles aussi s’adresser à nous. En tout, la superficie totale de notre entreprise est de 20.000 m². Cet achat constitue un jalon important pour l’avenir de l’entreprise ».

Quelques engins de terrassement mises à l'honneur :

Source: TERRA